En l'absence d'appui dans le fleuve, la passerelle Robert-Poujade est "comme un immense porte-à-faux de 165m de long", décrit Guillaume Pujol. Le tablier principal, de 5m de large, est en métal, ce qui permet d'avoir une structure légère. Les ouvrages sur l'île qui portent les efforts de l'infrastructure, eux, sont en béton, car situés en zone inondable. "C'est un objet d'ingénierie et de technique de haute volée, dont nous ne réalisions pas tout à fait la complexité initialement", reconnaît l'architecte associé de PPA architectures.

 

De son côté, le mât est en acier. En forme de V inversé, il est incliné et constitue "une porte d'entrée sur l'île", selon Alice Barrois. Sept paires de câbles viennent s'y accrocher en son sommet.

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