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EN IMAGES. Inaugurée à l'été 2024, la passerelle Robert-Poujade relie l'île du Ramier au quartier du Fer à cheval. Avec son mât unique en forme de V inversé, sans appui dans la Garonne, l'ouvrage est devenu un nouvel élément de signature, qui a demandé de relever de multiples défis lors de sa conception et de sa construction.
C'est un ouvrage un peu paradoxal. D'un côté, selon les points de vue, sa finesse donne l'impression que le tablier se fond dans le paysage, voire disparaît. "On peut même avoir l'impression que des voitures circulent dessus, alors qu'elles passent en réalité sur le pont suivant et qu'il est destiné aux vélos et aux piétons", décrit Guillaume Pujol, architecte associé de PPA architectures. De l'autre, son mât unique métallique culminant à plus de 60m s'inscrit désormais comme un élément fort de la silhouette toulousaine.
Depuis l'été 2024, la passerelle Robert-Poujade a ainsi redessiné le visage des bords de la Garonne. Tout en facilitant l'accès des piétons et des cyclistes à l'île dont la requalification la transforme en véritable poumon vert au cœur de Toulouse.
À l'issue d'un concours fin 2021, Toulouse métropole a confié le projet, en conception-réalisation, à un groupement mené par Eiffage, début 2022. Il était accompagné pour cela par Grimshaw, PPA architectures, Ingérop, Atelier ATP et Quartiers Lumières. Après une phase d'études au premier semestre 2022, le chantier a démarré en juillet 2022. Initialement prévue à l'automne 2023, la livraison a été finalement décalée et la passerelle a pu être inaugurée en juin 2024. Car malgré sa finesse et son apparence "sans superflu", la complexité de l'ouvrage a posé quelques défis à relever, alors que les contraintes, écologiques, urbaines, techniques, etc, étaient déjà nombreuses.
(Re)découvrez ce projet en images dans la suite de l'article.
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