Plus tard, au printemps 2023, c'est au moment de la mise en œuvre du mât qu'une autre difficulté apparaît. En effet, les ouvrages béton sur l'île ont dû être repris, les éléments du pylône ne pouvant pas être placés "suffisamment proprement" sur les socles, qu'il a fallu donc ajuster.

 

"Les travaux ont démarré avec la construction de la rampe béton car elle sert aussi de butée sur le schéma statique de l'ouvrage dans son ensemble, rappelle Antoine Depretz, directeur associé de Grimshaw. Sauf que si l'on connaît le schéma statique final, la difficulté est d'avoir les bons schémas, avec les bonnes conditions météo et de dilatation, à chaque étape intermédiaire de la construction tronçon par tronçon du mât et du tablier".

 

Ces réglages ont été plus complexes que ce qui était attendu. D'une part car les tronçons à manœuvrer étaient particulièrement imposants et lourds. D'autre part car les conditions météo et les variations de températures ont été telles que la dilatation de la matière a été particulièrement importante. Ce qui a donc eu un impact fort sur le déroulement du projet. De façon générale, c'est toute la phase de stabilisation de l'ouvrage durant ces périodes intermédiaires qui a été la plus critique.

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