La passerelle s'inscrit dans un projet plus global, celui du Grand Parc de la Garonne. Ce projet urbain consiste à transformer l'île du Ramier en un nouveau poumon vert pour la ville rose. Le site qui abritait auparavant le parc des expositions doit ainsi devenir un nouvel espace de loisirs et de nature.
L'ouvrage doit servir cette transformation, ou plutôt desservir ce nouvel espace. "Nous avons mené des réflexions sur l'usage, sur l'organisation des flux, sur la façon de connecter l'ouvrage à la digue et sur la façon dont il atterrit sur l'île", explique Alice Barrois, directrice de l'agence parisienne de Grimshaw. La passerelle innerve le nouveau parc urbain et le système de voirie douce dans lequel il doit s'insérer simplement, tout en rejoignant de façon fluide les voies côté digue.