Le défi que tentent de relever les milliers de personnes travaillant sur le projet Iter est celui d'une production massive d'électricité sans émission de CO2 : pour Bernard Bigot, "il faut des moyens complémentaires aux énergies renouvelables et à la fission nucléaire". L'ancien directeur général du Commissariat à l'énergie atomique souligne : "1 gramme d'hydrogène qui fusionne équivaut à 8 tonnes de pétrole brûlées".

 

 

Les partisans de la fusion atomique mettent en avant le caractère massif, potentiellement continu et programmable dans le temps de cette énergie. Une technologie "intrinsèquement sûre" - le "risque majeur" clairement identifié à ce jour est celui de l'incendie - et "pratiquement inépuisable", que tous les pays du monde pourraient utiliser sur leurs territoires. N'émettant pas de gaz à effet de serre, la fusion atomique a aussi le mérite de ne pas produire de déchets nucléaires à haute activité radioactive.

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