L'idée, sur le village olympique, est de préfigurer la ville sous le climat de 2050. Pour cela, la conception s'inscrit dans une démarche bioclimatique, afin d'assurer le confort des habitants et usagers malgré un climat plus chaud.

 

 

Dans les logements, la conception et l'orientation doit garantir un confort suffisant pour que la température reste 6°C en-dessous de la température extérieure en été. S'il n'y a pas de climatisation installée, "les bâtiments sont rafraîchis grâce à de la géothermie peu profonde", indique Nicolas Ferrand.

 

Les espaces publics seront végétalisés et environ 9.000 arbres seront plantés dans le village. Afin de lutter contre l'effet îlot de chaleur, il faut à la fois des essences résistantes à la sécheresse, mais dont le cycle d'évapotranspiration "fonctionne bien". Ce qui permettra de reconstituer des couloirs de biodiversité, pour "montrer que la ville peut être un support de biodiversité et amener de nouveaux habitats", insiste Antoine du Souich. Mais aussi de créer des îlots de fraîcheur.

 

 

Pour limiter le risque de stress hydrique, plusieurs solutions seront mises en place. Un réseau d'irrigation des végétaux sera alimenté par des eaux usées traitées par filtration céramique. Par ailleurs, des revêtements urbains spécifiques sont utilisés, afin de récupérer, stocker et redistribuer l'eau. Autant d'innovations qui devraient inspirer le secteur de la construction, pour penser la ville de demain.

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