Cette logique d'économie circulaire fonctionne aussi pour tous les matériaux issus de la déconstruction, le premier chantier de village olympique, qui a eu lieu à partir de 2019. "Nous réutilisons tout ce que nous pouvons sur le site lui-même, fait valoir Antoine du Souich. Si bien que 96% des matériaux issus de la reconstruction seront réutilisés. Tout ce qui sort du circuit l'est car pollué."

 

 

Terres excavées et déchets inertes, stockés et "préparés" à Bruyères-sur-Oise, servent à la composition d'un technosol pour les parties plantées qui doit permettre d'imiter le terrain naturel initial, et surtout "sans apport de terre agricole". "70% du sol du village olympique devrait être composé de la sorte", dans le cadre d'une expérimentation unique, poursuit le directeur de la stratégie et de l'innovation de la Solideo. Des granulats ont par ailleurs été concassés sur site et réutilisés en sous-couche de voirie.

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