INTERVIEW. Diplômée en architecture et historienne spécialiste du XXe siècle, Bénédicte Chaljub est maîtresse de conférence à l'école d'architecture de Clermont-Ferrand . Elle déplore les a priori négatifs sur les constructions de l'époque. Elle invite architectes et citoyens à sauvegarder ces constructions et les adapter aux exigences moderne.
Batiactu : Quand on parle de patrimoine en architecture, on pense souvent à des 'vieilles pierres' comme les monuments ou le patrimoine religieux. En quoi les constructions du XXe siècle peuvent-elles s'ajouter à cette liste ?
Bénédicte Chaljub : On n'a jamais autant construit qu'au XXe siècle. Entre 1950 et 1980 il y a eu en France des expériences jamais faites avant et jamais reproduites depuis. D'un point de vue historique, social et politique, c'est intéressant. De plus, à partir de 1910, les architectes ont commencé à travailler pour le logement de tout le monde et plus seulement pour la bourgeoisie. Ils ont fait des efforts pour aménager les espaces.
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