RÉALISATION. Suite à un programme de réhabilitation, l'ancienne caserne militaire de Lourcine, située dans le 13e arrondissement de Paris, accueille dorénavant une partie des équipements de l'université de droit Paris-I. Bibliothèque, amphithéâtre, salles de cours et bureaux occupent maintenant les bâtiments de la place d'arme datant de l'Ancien Régime.

Il s'agissait non seulement de valoriser ce patrimoine parisien mais également de réhabiliter le lieu à des fins éducatives : l'ancienne caserne Lourcine, modifiée en 1875 et située dans le 13e arrondissement de la capitale, a fait l'objet d'un programme spécifique visant à conserver autant que faire se peut les espaces existants et à sauvegarder l'empreinte historique de cette place d'arme. Celle-ci accueille dorénavant des équipements de l'université de droit Paris-I, comme une bibliothèque, un amphithéâtre, des salles de cours et des bureaux. Piloté par l'agence d'architecture Chartier-Dalix, le projet s'est fixé pour objectif d'adapter la configuration d'un lieu du passé aux usages du présent.

 

 

Un peu d'histoire...

 

Site militaire depuis l'Ancien Régime, la caserne présente sa configuration actuelle depuis la fin du XIXe siècle. La topographie de son terrain présente un plain-pied entre la place d'arme et le boulevard de Port Royal, ainsi qu'une légère déclivité avec la rue de la Glacière. À l'inverse, sa connexion avec la rue Broca, un ancien chemin médiéval situé sur son côté est, affiche un niveau plus bas d'environ 5 mètres. Une disposition qui assure un éclairage des sous-sols du bâtiment numéro 2 par de grandes fenêtres avec un sous-bassement conséquent, témoin des importants travaux de terrassement et d'aménagement qui ont été réalisés à la fin du XIXe siècle. La grande place d'arme, de forme rectangulaire et plantée d'arbres, est entourée de chaque côté par deux grands corps de logis de casernement - les bâtiments n°1 et 2 -, eux-mêmes composés chacun d'un corps central et de pavillons à leurs extrémités. Basés sur un modèle d'architecture classique, ils ont été construits en pierres de taille, moellons et briques avec charpentes bois et couvertures en ardoise.

 

 

Dans la seconde moitié du XXe siècle, les édifices donnant sur le boulevard de Port Royal et la rue Saint Hippolyte furent détruits, pour laisser place à deux immeubles conservant la même composition de l'axe nord/sud et à un parking, créé sous le bâtiment de deux niveaux rattrapant le dénivelé, et qui empiète depuis sur la place d'arme.

 

Découvrez cette réalisation en images dans les pages suivantes.

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