"L'objectif est de ne plus avoir qu'un seul Grand Palais de l'art et de la science", poursuit François Chatillon. Une fois rénové, l'accès au site se fera du côté de l'avenue des Champs-Élysées, et la future billetterie prendra ses quartiers dans l'une des rotondes historiques.

 

 

En attendant, la structure d'origine de 1900, composée de colonnes en fonte, sera conservée mais désamiantée. L'escalier monumental mènera dorénavant vers ce qui sera baptisé la "place centrale". Il est effectivement prévu d'ouvrir cet axe central reliant le Palais de la découverte, ou Palais d'Antin (aile ouest du Grand Palais), à la nef qui accueillait auparavant les évènements.

 

Réaffirmer le rôle des verrières

 

 

Dans les deux cas, les visiteurs accèderont aux futures expositions par une entrée unique et pourront emprunter une promenade centrale intérieure qui sera en accès libre. Dans un état de dégradation avancée, les mosaïques et les statues ont besoin d'être restaurées, tout comme les rotondes métalliques, les sculptures en stuc et les toiles en trompe-l'oeil. "Tout est faux dans cette architecture de théâtre", relève l'architecte.

 

Au passage, les équipes veulent aussi redonner toute leur place aux nombreuses verrières du bâtiment qui sont de véritables puits de lumière naturelle. À noter d'ailleurs : la réfection de la verrière de la rotonde d'Antin a été réalisée grâce au mécénat des Fondations Velux.

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