"Le bâtiment va être réhabilité pour 100 ans mais les nouveaux aménagements intérieurs, eux, seront faits pour 20 à 30 ans", note François Chatillon. Dans ses profondeurs, les soubassements du Grand Palais affichent pourtant une architecture rustique plutôt paradoxale pour ce "temple de la modernité".

 

 

Une preuve néanmoins de son recours à des matériaux innovants pour l'époque, comme le métal. Ce style "brutal" des souterrains sera conservé malgré la création d'une entrée logistique et l'installation de locaux techniques en-dessous de la nef.

 

Construction standard et pragmatique

 

 

Pourquoi sauvegarder la structure métallique ? "Le système de l'époque était très répétitif mais très étudié : on n'employait pas plus de matériaux qu'on en avait besoin." Les piliers des soubassements, dont l'épaisseur varie en fonction de leur position par rapport à la structure de l'étage supérieur, témoignent de ce souci de régulation visible sur toute la longueur de la poutre.

 

"On part du bâtiment existant", insiste François Chatillon. "Il n'y a rien de plus standard comme construction des années 1900 : du métal, des briques, du plâtre, ainsi que les premiers bétons de l'époque..."

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