Le chantier n'a pas fait dans "l'automaticité" des choix de matériaux : en fonction de chaque situation, des caractéristiques et des finalités de chaque produit, les arbitrages se sont voulus pragmatiques. Dans le cas du dôme en bois, le choix du matériau a avant tout été économique, même s'il a pris aussi en compte des propriétés physiques, notamment la portance. Plus largement, la compacité du projet a finalement rendu possible les performances thermiques, la souplesse, la légèreté et le respect environnemental du bâtiment.

 

 

Côté façade contemporaine, le béton-pierre et l'aluminium thermolaqué s'unissent sur des éléments porteurs verticaux d'une trame unitaire de 8,50 mètres environ.

 

Mettre le carbone au bon endroit

 

 

Quant aux considérations environnementales à proprement parler, l'architecte considère qu'il ne faut pas tout mélanger : "Je mets la question du carbone là où elle doit être, pas là où elle n'aura aucune utilité. Mettre les choses dans le bon ordre, au bon endroit, c'est cela pour moi la réponse à la question du carbone", résume Anne Démians.

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