POLÉMIQUE. Pensée comme une rue suspendue bioclimatique, la mezzanine de la gare de Nantes se retrouve au cœur d'une controverse. La canicule de fin juin a mis en lumière les limites de ce projet livré en 2020. Son architecte, Rudy Ricciotti, réagit pour Batiactu.


La fermeture d'une partie de la gare de Nantes, le 30 juin dernier, suite à une vague de chaleur, continue de faire parler d'elle. Sur les réseaux sociaux, des professionnels du secteur du Bâtiment s'interrogent, certains évoquant même "de failles de conception". En débat ? La mezzanine de la gare, fermée une après-midi par la direction de la SNCF suite à des plaintes d'usagers ayant enregistré des températures très élevées sous la verrière, racontait dans un article le journal Ouest-France. Ce jour-là, la Loire-Atlantique était en vigilance orange canicule.

 

La gare a été rénovée et agrandie en 2020, et a bénéficié d'une nouvelle annexe, un étage de 4.000 m² et de 160 mètres de long. L'opération, dont le coût a été évalué à 37,5 millions d'euros, a été conçue par Rudy Ricciotti, Grand Prix national d'architecture 2006 et auteur du Mucem (Marseille) et de la Manufacture de la mode de Chanel (Paris).

 

En verre et béton

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