Les thermes de Nancy reposent sur le forage d'une source d'eau chaude à 800 mètres de profondeur. Inauguré en 1913, l'établissement a vu son développement stoppé par les affres de la guerre. Entre 1963 et 1969, le site a même accueilli les studios de radio et de télévision régionales de l'ORTF (Office de radiodiffusion-télévision française). Mais le centre n'a obtenu son agrément thermal en rhumatologie qu'en 2013. Avec ce chantier, le but est maintenant de "combler" l'ancienne piscine communale construite face aux thermes dans les années 1970, et de regrouper ces derniers avec le bassin olympique situé plus au sud.

 

 

"Ce projet symbolise l'aboutissement de l'histoire thermale de Nancy", estime François Werner, vice-président délégué à l'attractivité, au développement économique et au tourisme à la métropole du Grand Nancy. Lequel met en avant la "force" de cette métropole universitaire qui est aussi station thermale. Les différents acteurs du projet sont parvenus à une convergence de vues débouchant sur ce "très beau travail d'héritage et de modernisation".

 

Fusion des espaces

 

 

"On a essayé d'être dans l'excellence en plein coeur de Nancy, avec l'idée d'un pôle universitaire-sportif-médical. Les 10 hectares - 7 pour les thermes, 3 pour le parc Sainte-Marie - ont été fusionnés pour libérer les espaces, permettant une lecture extrêmement compacte des masses végétales et bâties", complète Anne Démians. Les thermes se transforment ainsi en "un nouveau lieu de destination avec de multiples activités autour de l'eau". Le décloisonnement des espaces de circulation entre les bassins permet cette "rentabilité" de l'espace. En outre, 76 chambres d'hôtel réparties sur deux étages seront proposées aux curistes.

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