2022 est l'année du déploiement du système de transport. Ses équipements sont de plusieurs natures. Il s'agit d'installer tous les éléments de sécurité (éclairage du tunnel, colonnes sèches, généphonie pour la communication avec les pompiers…), les infrastructures de télécommunications pour raccorder le système d'information à la ligne existante, et tout ce qui concerne le pilotage automatique.
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C'est un nouveau système automatique qui sera installé, qui remplacera sur la ligne existante le système actuel. "Nous avions une problématique de performance et d'obsolescence, reconnaît Eric Lebrun. Le système actuel n'est pas dimensionné pour exploiter une ligne de 27 km."
Un train toutes les 85 secondes
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De plus, à l'issue du renouvellement complet du parc de matériels roulants - 72 trains au total, dont 35 livrés avant le début 2023, les 37 autres à partir du deuxième semestre 2023 -, la fréquence des trains passera de 95 secondes à 85, voire 80 idéalement. Les trains pourront aller jusqu'à 80km/h en pointe. Une vitesse possible notamment dans la partie sud de la ligne, alors que la distance entre les stations atteint parfois près de 2km.
L'objectif est que l'ensemble des équipements soient en place d'ici à fin septembre, pour permettre les premières mises sous tension du tunnel dès octobre. Les premiers essais dynamiques sont espérés début 2023, d'abord en conduite manuelle et rapidement ensuite en conduite automatique intégrale.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
