PRÉVENTION. Deux ans après avoir mis en place un plan de renforcement de sa politique de sécurité sur les chantiers, la société en charge de réaliser le Grand Paris express constate des progrès, même si elle entend poursuivre les efforts et lance de nouvelles initiatives.


Cela fait partie de l'histoire du Grand Paris express (SGP). Un aspect "dramatique" et un "historique lourd", comme le reconnaît Jean-François Monteils, président du directoire de la Société des grands projets (SGP). Entre 2020 et 2023, cinq accidents ont entraîné la mort de cinq personnes sur ses chantiers. Quatre d'entre eux se sont produits sur des chantiers dont la SGP est maître d'ouvrage, un sous maîtrise d'ouvrage délégué RATP.

 

 

En mai 2023, quelques semaines après les deux derniers accidents mortels en mars et avril, l'établissement public avait lancé un plan de renforcement de sa politique de sécurité. Consciente que quelque chose ne fonctionnait pas, ou mal en tout cas.

 

Un "devoir de sécurité"

 

Pression pour tenir les délais ? Manque de moyens pour respecter le budget ? La SGP s'en défend. Rien n'est plus important que la sécurité sur les chantiers, c'est la priorité absolue, jure le président du directoire. En tant qu'établissement public, la SGP doit même être exemplaire en la matière, estime-t-il : "Nous avons un devoir de sécurité. Mais nous devons aussi évoluer car rien n'est jamais acquis."
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