EXPERIMENTATION. Lancé en 2018 et réunissant 9 partenaires français et britanniques, le projet Marineff commence à devenir concret. Le 21 septembre, les premiers éléments d'infrastructure ont été immergés dans le port de Cherbourg. Avec l'objectif de pouvoir en eux-mêmes permettre de compenser l'impact environnemental.

La visibilité dans l'eau est apparemment mauvaise. Dans la rade de Cherbourg, les scaphandriers semblent avoir des difficultés à trouver l'emplacement idéal où devront être posés les 6 modules de digues à installer ce jour, les 6 autres devant l'être le lendemain.

 

Ces éléments d'infrastructure ont été conçus dans le cadre du projet Marineff. Lancé en 2018 et prévu pour durer jusqu'en avril 2022, il est porté par l'école d'ingénieur ESITC Caen, en partenariat avec des acteurs privés et publics, français (université de Caen Normandie, Ports de Normandie, Vinci construction maritime et fluvial, et une autre filiale du groupe Vinci TPC) et anglais (les universités de Southampton, Bournemouth et Exeter), pour un déploiement dans les eaux de la Manche.

 

"Quand nous construisons, il y a forcément un impact sur l'environnement. L'idée de ce projet est de voir comment nous pouvons réaliser les ouvrages techniques dont nous avons besoin tout en protégeant, voire en recréant de la biodiversité", explique Mohamed Boutouil, directeur délégué et de la recherche de l'ESITC Caen. Le but est ainsi "d'imaginer, concevoir et produire de nouvelles infrastructures maritimes", qui conserve leur fonction technique première, mais qui soient respectueuse de l'environnement et en capacité d'améliorer l'état écologique des eaux d'au moins 15%. Ce qui sera suivi de près dans les prochaines années.

 

Découvrez le projet en images dans la suite de l'article.

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