Au sein de ce projet, 4 types d'infrastructures marines, "représentant environ 90% de celles que nous retrouvons habituellement dans les ports", selon Mohamed Boutouil, seront testées : les modules de digues, au nombre de 18 ; des mouillages (qui font l'objet d'un brevet) pour les bateaux de plongée, qui doivent permettre de réduire l'impact des ancres sur les récifs naturels et servir de support pour développer la biodiversité ; des rockpool, sorte de piscines d'eau stagnante, installés sur des quais ou des jetées ; et des infrastructures spécifiques pour servir d'habitat aux huîtres et favoriser la fixation des larves.

 

Plusieurs sites expérimentaux ont été identifiés, en fonction des besoins des gestionnaires et des autorités locales. Ports de Normandie a ainsi mis à disposition 2 secteurs. "Le premier dans la rade de Cherbourg, non loin des infrastructures du projet Recif notamment, pour mettre en œuvre des récifs complémentaires et participer à la réfection de nos digues dans le cadre de notre programme d'entretien. Le deuxième à Ouistreham, sur un mur vertical, où seront implantés des rockpools", détaille Philippe Hubert, responsable aménagement et programmation des investissements.

 

D'autres blocs de digues seront également installés à Bernières-sur-mer. Les mouillages, de leur côté, seront immergées dans la baie de Dinard, tandis que les habitats pour les huîtres seront mis en place en Angleterre, dans le Solent.

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