Trois laboratoires sont impliqués dans le suivi environnemental. En laboratoire seront analysées les premières étapes de la fixation des organismes sur les différents types de substrats, en fonction de la rugosité. En complément, des plongeurs se rendront in situ 6 fois par an pour suivre l'évolution de la colonisation.

 

"Nous bénéficions de l'expérience du projet Récif, lancé en 2015, et des 12 modules de récifs artificiels, rappelle Pascal Claquin, professeur à l'université Caen Normandie. Nous avons par exemple appris que les substrats rugueux étaient plus efficaces pour que les premières étapes de la vie, le biofilm, se fixe". De façon générale, la colonisation est plus importante sur des surfaces plus rugueuses.
Depuis 3 ans, il a été observé une succession d'espèces de macroalgues, plutôt opportunistes. Au fil du temps, des espèces plus pérennes. "Au bout de 3 ans, nous commençons à voir une stabilisation, avec aussi la présence de poissons de roche, de homards, de tourteaux…"

 

Analyser la quantité de biofilm qui se dépose permet par ailleurs de "travailler sur l'interaction entre béton et son environnement extérieur, et sur l'impact sur sa durabilité", complète Mohamed Boutouil.

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