ANALYSE. Seulement un peu plus de la moitié des chefs d'entreprises artisanales du bâtiment se disent confiants dans le maintien de leur activité en 2023, d'après la dernière édition du baromètre conjoint de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et de Batiactu. Leur principal source d'inquiétude reste l'accumulation des réglementations.


Les artisans du bâtiment ont beau avoir des carnets de commandes garnis, leur confiance dans l'avenir s'étiole. Dans la dernière édition de leur baromètre national sur l'activité, l'innovation et les pratiques professionnelles des entreprises artisanales de la construction, la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) et Batiactu ont sollicité environ 500 adhérents de l'organisation patronale pour connaître leur perception de la situation économique actuelle et future.

 

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Si 2022 s'est déjà traduite par l'inflation des matériaux et des énergies et par des difficultés d'approvisionnement, 2023 s'annonce également comme un exercice délicat. D'après l'étude, 56% des sondés considèrent que leur activité s'est stabilisée en 2022 par rapport à 2021. Un résultat en demi-teinte dans la mesure où seulement 25% d'entre eux font état d'une amélioration en comparaison à l'année dernière, là où ils étaient tout de même 43% en 2021 (en comparaison à 2020).
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