ETUDE. Un rapport de l'Observatoire de la qualité des environnements intérieurs (OQEI) montre que, même si la qualité de l'air dans les logements français s'est améliorée en quinze ans, les résultats restent préoccupants et largement en dessous des objectifs fixés.


L'Observatoire de la qualité des environnements intérieurs (OQEI) a publié ce 10 juillet 2025 son second rapport, soutenu par le gouvernement et plusieurs agences publiques, sur la qualité de l'air dans les logements en France (CNL2). Cela a permis de mesurer, durant une semaine et entre fin 2020 et début 2023, l'air intérieur de 571 logements répartis sur 321 communes et 84 départements. Un large spectre permettant de se rapprocher le plus possible de la réalité de l'ensemble du parc français.

 

Même si les résultats, qui ont porté sur plus de 170 polluants, se sont améliorés par rapport au précédent rapport réalisé entre 2003 et 2005 (CNL1) avec "une nette baisse de concentrations de la plupart des polluants", ils restent malgré tout dans le rouge. En effet, de nombreux logements dépassent encore les valeurs limites. Concernant les particules fines, 70% des logements étudiés dépassent l'objectif de 10 µg/m3 fixé par le Haut conseil de la santé publique (HCSP) pour 2025 et 11% dépassent même les 50 µg/M3 et devraient être réhabilités à court terme selon l'organisme.

 

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