Après plusieurs tentatives ratées, le marché du logement spécialement adapté aux seniors semble pour le moment "prêt à se développer". D'après une étude réalisée en juin 2011 par le cabinet Xerfi, "la France ne compte actuellement que 250 résidences et villages seniors, soit moins de 20.000 places". Les acteurs en recensent désormais 600 dont une centaine en construction.

 

"Jusqu'à aujourd'hui, ces logements se heurtaient à deux obstacles, rappelle François Georges, président de GPE Acapace-Les Jardins d'Arcadie, et président du Syndicat national des résidences avec services pour les Aînés (SNRA). Les clients potentiels connaissent peu le concept et les autres en ont une mauvaise image. Bon nombre de personnes les assimilent à des maisons de retraite médicalisées alors que ces résidences visent un public plus jeune. Ensuite, leur coût est reconnu pour majorité trop coûteux."

 

600 "villages séniors"
"Créé aux Etats-Unis, il y cinquante ans, ce concept permet de créer des villages ou des villes entièrement réservés aux retraités avec des aménagements et un règlement de copropriété adaptés à la quiétude des résidents", rappelle François George. Contrairement aux Etats-unis, où les plus grosses résidences dépassent près de 40.000 habitants, le concept en France se situe en périphérie des villes. Cible ? Elle s'adresse à de jeunes seniors totalement autonomes qui cherchent à se regrouper. Ils sont très majoritairement propriétaires de leur logement. "Toutefois, cela reste un produit d'exploitation, et nous sommes bienveillants pour la régulation que ces résidences soient proches des zones de commerces", avertit François Georges.

 

Dans cette offre, on peut y trouver des appartements au prix moyen de 250.000 euros pour 80 m². "Depuis peu, le concept est également décliné en ville où il faut compter 180.000 euros pour un appartement de 50 m²", signalent d'autres spécialistes du secteur.

 

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