C'est l'une des formules les plus en vogues du moment. "Elle vise des personnes encore autonomes mais déjà soucieuses de se simplifier la vie", rappelle François Georges du SNRA. Ces résidences, en plein développement en France à l'instar des autres pays européens, répondent aux attentes des nouvelles générations de seniors (de 55 à 99 ans), notamment en termes de liberté, sécurité et convivialité. Elles font même accueil aux personnes seules que celles en couple.
Parmi les programmes qui existent, les résidences seniors avec services connaissent désormais un engouement plus accru. Le public ? "Elles s'adressent plutôt à un public à partir de 75 ans", poursuit François Georges. Et dans ce créneau, quelques gestionnaires proposent par exemple des forfaits (notamment demi-pension et pension) et d'autres non.

 

"Aux Jardins d'Arcadie, qui regroupe une vingtaine de résidences, notre ticket d'entrée moyen est estimé pour un T1 et un T2, respectivement à 1.000 euros et à 1.250 euros par mois toutes charges comprises, détaille le président de GPE Acapace-Les Jardins d'Arcadie. Il reste ensuite à la personne âgée à payer 300 euros par mois pour la restauration, la taxe d'habitation, les communications téléphoniques. De plus, nos loyers avoisinent les 600 euros avec des pointes jusqu'entre 1.800 et 1.900 euros, soit une moyenne de 67 euros par jour…"

 

"Créer un véritable statut de locataire dans ce secteur"
Sous la casquette de président du SNRA, François Georges a aussi souhaité, "en concertation avec les pouvoirs publics mettre en place un véritable statut régissant le secteur car le résident n'a pas véritablement le statut de locataire". Leur objectif est clair : sécuriser les résidents qui sont accueillis, les exploitants, mais aussi les investisseurs.

 

S'agissant des exploitants, le Syndicat national des résidences avec services pour les Aînés souhaite définir leur responsabilité et établir des modalités de fonctionnement, notamment au niveau du recrutement du personnel, afin de professionnaliser la filière. Enfin, le syndicat souhaite donner une définition claire du "produit résidence services" : ce qu'il couvre, les obligations des investisseurs et des exploitants…

 

Par ailleurs, dans la seule étude récente dédiée à ce sujet, le cabinet Xerfi a observé également que "le passage à des services à la carte et la réduction du nombre des services proposés a pour objectif d'abaisser les prix proposés aux locataires, d'élargir la base de clients potentiels et ainsi de maximiser les taux de remplissage."

 

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