L'enjeu de la Cour d'Eylau est donc bien l'attractivité d'un quartier de ville, et plus largement d'un territoire. « Le Zan (zéro artificialisation nette) et la loi Climat et résilience vont forcément passer par une réhabilitation des centres anciens, souvent occupés par des populations modestes vivant dans un environnement vétuste », analyse Judicaël de la Soudière Niault. « Avec ce projet, nous proposons une qualité de réalisation poussée, agréable à l'œil, avec de bonnes proportions, et une qualité de vie bien au rendez-vous, grâce au grand jardin et à des parties privatives - chaque logement du rez-de-chaussée bénéficie d'une courette. »

 

En appuyant de cette manière sur les centres anciens, certains acteurs espèrent inverser la tendance observable dans nombre d'agglomérations : une périphérie attirante, des zones pavillonnaires déstructurant le tissu urbain et un centre délaissé. « Cette opération participe d'une revalorisation et d'une reconquête du centre ancien, en partant qui plus est d'un monument historique. C'est la preuve que cela peut se faire, et que cela marche », conclut l'architecte, qui souligne que les échanges et les compromis restent indispensables dans ce type de dossiers.

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