Autrement dit, la configuration d'aujourd'hui est un retour aux sources. « Et on renforce même le rôle de la cour en évitant ainsi un déséquilibrage et en redonnant une harmonie. » Travailler sur un tel projet implique forcément de connaître les codes du bâtiment ancien, les règles de la composition, les proportions du dessin d'époque, les matériaux, la mise en œuvre des menuiseries, de la charpente… Sans oublier la question de la rentabilité.
En l'occurrence, la reconstruction ne s'est pas faite en moellons, pierres de taille, briques et béton ancien. La maîtrise d'œuvre est partie sur du béton banché et de la pierre massive, d'une épaisseur de 7 à 10 centimètres. Les fenêtres en menuiserie bois, avec double vitrage, affichent des proportions cohérentes avec la typologie du XIXe siècle. Pour la couverture, les tôles et ardoises ont été renouvelées. La seule intervention ex nihilo a été la création d'un parking d'environ 160 places en sous-sol, situé sous l'aile ouest modernisée.
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