C'est le joyau de la BnF Richelieu. La salle ovale est la pièce maîtresse imaginée par l'architecte Henri Labrouste. Elle accueille désormais un nouveau programme, en permettant d'être à la fois une salle de lecture en accès libre et un parcours de médiation. Environ 8.000 bandes dessinées sont par exemple abritées dans cet espace. Une restauration complète de la salle a été faite, tout en conservant le mobilier existant. Quelques mobiliers neufs en chêne et en bois peint couleur aluminium ont toutefois été ajoutés, qui rappellent la forme ovale de la pièce. Des passages ont été édifiés, tout comme des places multimédias et des places assises dans le coin des collections sonores. Le projet d'éclairage offre une lumière diffuse. La verrière est dotée d'un verre légèrement plus transparent pour laisser pénétrer une lumière naturelle. Les portes situées aux quatre points cardinaux ont été remplacées pour des portes vitrées.

 

 

"Nous avons créé une vraie entrée à cette salle et l'avons repensée comme un espace transformable, qui peut à la fois être un lieu de médiation, de lecture ou de conférences", raconte Virginie Brégal. Accorder plusieurs usages à la salle ovale, inaugurée en 1936 et destinée à la recherche jusqu'en 1998, est un concept nouveau. "Cet espace, atypique, a bénéficié d'une étude particulière afin d'accueillir le public. Il a dû être validé par les pompiers. Le public n'a cependant pas accès aux trois coursives que nous avons créées", confie l'architecte.

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