L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Hamaoka (centre-sud du Japon) a annoncé vendredi qu'il allait construire un mur anti-tsunami de 18 mètres de haut, quatre mois après l'accident de Fukushima provoqué par une vague géante.

«Le but de cette protection anti-tsunami est d'améliorer la sécurité de la centrale de Hamaoka et de répondre à l'anxiété croissante concernant la production d'énergie nucléaire», a expliqué la compagnie d'électricité dans un communiqué.

 

Ainsi, Chubu Electric Power a décidé de construire un mur de 18 m de haut pour protéger sa centrale, d'un probable tsunami. Elle prévoit de dépenser 885 millions d'euros dans la construction de ce mur de 1,6 kilomètre de long, ainsi que pour d'autres protections anti-inondation et pour des systèmes de secours destinés au refroidissement du combustible en cas d'accident. Le site se trouve au bord de l'océan Pacifique, à une centaine de kilomètres de la zone industrielle de Nagoya et 200 km de Tokyo. Selon les sismologues, il existe 87% de risques qu'un tremblement de terre de magnitude 8 frappe cette zone au cours des 30 années à venir.

 

Le site, séparé de l'océan par des dunes de sable de 10 à 15 mètres de haut, ne compte actuellement aucune barrière artificielle contre un éventuel raz-de-marée. La hauteur de 18 mètres prévue pour cette digue est censée protéger la centrale d'une vague comparable à celle qui s'est abattue le 11 mars sur Fukushima Daiichi.

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