"Bien que les inquiétudes structurelles majeures soient écartées, notamment sur la stabilité à court terme de la structure de la bibliothèque, la nécessité d'une restauration complète s'imposait, en particulier pour la sauvegarde des peintures d'Eugène Delacroix, menacées", indique l'Assemblée. La restauration de ces peintures particulièrement au niveau des culs-de-four avec des décollements de l'épiderme et des fissures traversantes visibles à l'œil nu, était devenue nécessaire.

 

Cette restauration a été "l'enjeu majeur de ce chantier", poursuit-elle. Les services de l'Assemblée ont piloté les travaux. Ils se sont appuyés sur l'expertise d'un comité scientifique, réunissant des représentants du musée Delacroix, du Laboratoire de recherche des monuments historiques, du Centre de recherche et de restauration des musées de France, d'un architecte des bâtiments de France, d'un universitaire spécialiste de l'art européen du XIXe siècle de Sorbonne Université, et de la conservatrice régionale des monuments historiques.

 

 

 

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