En matière de réduction de gaz à effet de serre, un travail important a également été réalisé sur le transport tout au long du chantier. La centrale mobile a été installée sur une emprise de Cofiroute à proximité de l'autoroute. L'endroit n'a pas été choisi par hasard. A quelques kilomètres de là se trouve en effet la gare de Neuillé-Pont-Pierre, fermée aux voyageurs… mais pas au fret. Ce qui a permis d'acheminer les matériaux de carrière et de limiter leur transport par camion.

 

Entre 20 et 30 camions de 25t par jour ont tout de même tourné sur le chantier, à raison de 5 ou 6 rotations chacun. Afin de réduire leurs trajets et le nombre de kilomètres parcourus, et donc les émissions de CO2, les équipes ont pu utiliser les portails de service, normalement dédiés à la sécurité sur l'axe, avec l'accord du centre d'exploitation de l'autoroute. "Si les rotations avaient dû être effectuées de péage à péage, les déplacements des camions auraient représenté 150.000km sur la durée du chantier. En passant par ces portails, nous les avons ramenés à 100.000km", indique Julien Jacquin.

 

Les objectifs initiaux ont-ils été tenus ? Vinci Autoroutes se dit confiant, même s'il est encore un peu tôt pour en être sûr, les données n'étant pas encore toutes remontées.

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