INTERVENTION. Le ministre de la Transition écologique a défendu mercredi à l'Assemblée nationale son projet de loi énergie et climat, examiné en première lecture par les députés depuis mardi.

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy a défendu mercredi à l'Assemblée son projet de loi énergie et climat réaffirmant une "ambition", au moment où les Français sont confrontés "directement" au dérèglement climatique avec la canicule.

 

Avec ce texte "volontairement ramassé", il s'agit de "réaffirmer notre ambition dans la lutte contre l'effet de serre, contre le dérèglement climatique", a déclaré le ministre à l'ouverture des débats sur ce projet qui prévoit notamment d'atteindre la "neutralité carbone" à l'horizon 2050.

 

Disant son "sentiment de responsabilité", il a plaidé pour que le texte, qui doit aussi mettre "en œuvre la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE)", soit adopté "le plus rapidement possible".

 

Concernant les logements "passoires thermiques", qui ne sont "pas un petit sujet" puisque cela concerne "7 millions de ménages", il est revenu sur la mesure "innovante" adoptée en commission, prévoyant une consignation lors des ventes pour financer des travaux.

 

"Ce sujet a soulevé des questions qui sont tout à fait légitimes", a noté le ministre, indiquant que le gouvernement, la majorité et le rapporteur allaient proposer un "nouvel amendement qui viendra remplacer ce dispositif", qui n'était pas "assez abouti".

 

 

Il s'agira d'"une autre proposition d'ailleurs plus large concernant la rénovation énergétique, la lutte contre les passoires thermiques", a-t-il indiqué sans plus de précisions.

 

Un peu plus tôt, lors de la séance des questions au gouvernement, M. de Rugy avait assuré que gouvernement et majorité étaient "mobilisés" pour le climat "depuis 2017 sans discontinuer", alors qu'une "marcheuse" l'interrogeait sur le rapport du Haut conseil pour le climat (HCC), faisant état d'"actions insuffisantes".

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