Si la majeure partie du musée est composée de bois, seules les fondations seront en béton. Charles-Henri Auque nous donne les détails : "la tuile de bois sera utilisée en toiture pour optimiser les caractéristiques environnementales du projet et son intégration dans le site. Le bois, élément fort du vocabulaire architectural, servira pour la charpente et les matériaux de revêtement de sols, qu'ils soient extérieurs ou intérieurs. Enfin, le verre sera présent dans les éléments de la façade Nord-Ouest et Sud-Est, et assurera la fusion de l'équipement dans son environnement paysager".
Du bois recouvrira également le sol de tous les espaces intérieurs avec notamment un "parquet sur lambourde et sur dalle BA. Et sur le sol de tous les espaces bâtis extérieurs, il est prévu un platelage sur dalle BA", détaille l'architecte, précisant aussi que "tous les bois sont traités à cœur H3 (traitement pour les bois soumis aux intempéries)".
Soucieux de l'empreinte écologique de la construction, les concepteurs entendent faire appel au maximum à des matériaux et professionnels locaux. Ainsi, le bois proviendra autant que possible des environs.
Ingérop crée Actierra, filiale entièrement tournée vers l'écologie
