CRAINTE. La réforme de la taxe d'aménagement de 2022 plonge les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement dans une grave crise économique, qui pourrait entraîner leur effondrement. Un syndicat d'architecture et la fédération représentant ces organismes appellent l'État à agir. Joint par Batiactu, le ministère de la Culture répond..
"Les Conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) [sont] menacés d'asphyxie financière", alerte le Synatpau, un syndicat de salariés des acteurs et professions de l'architecture, dans un communiqué ce 8 octobre 2025. L'organisation syndicale se demande quel avenir sera réservé à ces structures d'ingénierie territoriale, investies par la loi de 1977 sur l'architecture, et qui traversent depuis plusieurs mois une grave crise financière.
La situation économique de ces organismes œuvrant comme des lieux de ressources, de rencontres, d'échanges et de diffusion culturelle "se dégrade à une vitesse alarmante", souligne le Synatpau. Cela fait suite à une réforme sur la taxe d'aménagement, issue de la loi de finances de 2022, visant à modifier les conditions de recouvrement de cette taxe.
"Cette réforme a basculé les instructions des directions départementales des territoires (DDT) vers la direction générale des Finances publiques (DGFiP). Mais cette dernière n'a pas l'habitude de gérer ce genre de dossier et des dysfonctionnements" se sont multipliés, explique Sophie Gentil, directrice de la Fédération nationale des CAUE, contactée par Batiactu. De plus, la réforme a modifié
Il vous reste 76% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction