INFRASTRUCTURE. Vinci Autoroutes et la métropole tourangelle ont lancé une convention pour des mobilités plus durables autour de l'A10 traversant l'aire urbaine en son cœur. Au programme : des investissements multiples pour décarboner les transports et transformer l'axe et son utilisation.


Cela fait une dizaine d'années que Vinci Autoroutes et les élus de la métropole de Tours travaillent à la transformation de l'A10, qui passe au cœur de l'aire urbaine, la traversant du nord au sud. Axe majeur pour la mobilité du territoire, "l'infrastructure est plutôt vue par la population comme un corps étranger, une nuisance nécessaire qui n'a jamais vraiment trouvé sa place et reste mal utilisée, constate Eric Sauner, directeur opérationnel chez Vinci Autoroutes avec qui Batiactu a pu échanger sur le sujet. Pourtant, la traversée de Tours, "ce sont 80.000 véhicules par jour en moyenne, dont 80% de trafic local", et surtout beaucoup d'autosolisme.

 

"Nous devons inciter nos usagers à adopter des comportements de mobilité différents, il en va de notre responsabilité", pense-t-il. Cependant, il prévient : le concessionnaire ne pourra pas y parvenir seul. Le 14 décembre 2021, c'est ainsi pour transformer l'A10 en "autoroute bas carbone" qu'il a signé une convention avec Tours Métropole. "C'est un véritable partenariat, un objet d'échanges, de partages d'expérience", et de conception de projets, veut croire le directeur opérationnel.
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