TRANSITION. Dans son enquête portant sur plus de 150 Contrats de performance énergétique (CPE), le Syndicat national de l'exploitation climatique et de la maintenance indique que la consommation d'énergie a bel et bien baissé grâce à ces dispositifs. Ce qui ferait du CPE un outil bien dimensionné pour accélérer la rénovation énergétique des bâtiments telle qu'elle est prévue dans le Plan de relance.


Les Contrats de performance énergétique (CPE), fer de lance de la rénovation énergétique des bâtiments ? C'est en tout cas ce qu'estime le Syndicat national de l'exploitation climatique et de la maintenance (Snec, membre de la Fédération des services énergie et environnement - Fedene) dans une étude réalisée en 2020 et portant sur plus de 150 CPE qui ont été recensés par les entreprises adhérentes du syndicat. Un panel qui représente plus exactement 7,27 millions de mètres carrés recouvrant environ 3.400 bâtiments.

 

 

Cette enquête s'inscrit dans un contexte réglementaire marqué par les objectifs de transition énergétique et de protection environnementale de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), deux textes parus en avril 2020. "Dans le domaine du bâtiment, le décalage entre les ambitions et la réalité a conduit à la mise en place de règlementations contraignantes (décret tertiaire) et ambitieuses (l'obligation de rénovation des 'passoires thermiques' d'ici 2028 ou encore le plan décarbonation de l'industrie)", peut-on lire dans l'étude du Snec, lequel milite pour "généraliser l'usage des CPE" grâce à la maîtrise des coûts d'investissements qu'impliquent ces contrats.
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