PRÉVENTION. L'établissement public en charge de la réalisation du Grand Paris Express a dévoilé un plan afin d'améliorer la sécurité des personnes qui interviennent sur ses chantiers. Des changements qui vont avec l'entrée dans une nouvelle phase du projet, mais qui résonne particulièrement alors que deux accidents mortels ont eu lieu depuis le début de l'année 2023.


L'annonce se fait dans un contexte particulier alors que sur les chantiers du Grand Paris Express (GPE), deux personnes ont perdu la vie à un mois d'intervalle, en mars et en avril 2023. Alourdissant un triste bilan humain, de 5 morts sur les chantiers du GPE depuis 2020 : 4 sous maîtrise d'ouvrage Société du Grand Paris (SGP), un sous maîtrise d'ouvrage déléguée RATP. Au total, ce sont une trentaine d'accidents considérés comme graves, "c'est-à-dire nécessitant l'intervention de secours médicaux" qui ont eu lieu depuis les premiers coups de pioche, constate Bertrand Masselin, responsable de la sécurité des chantiers à la SGP. C'est moins que la moyenne du BTP, mais reste trop.

 

Consciente que les mesures qu'elle a jusque-là mises en place "ne produisent pas les résultats que nous espérons", chaque accident grave ou mortel , les réflexions de la SGP pour bâtir un plan de renforcement de la sécurité ont débuté il y a plusieurs mois. "Le renforcement de la sécurité est la première de nos cinq priorités stratégiques pour 2023, comme nous l'avons exposé au conseil d'administration en janvier", raconte Jean-François Monteils, président du directoire de la SGP, et s'inscrit dans un changement de phase pour les chantiers du Grand Paris Express.

 

 

Intensification de la coactivité et risques accrus

 

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