Autre avantage, "pousser le béton par le bas permet de le dégazer, d'avoir moins de bulle et donc d'être plus lisse et esthétique. Il est aussi moins soumis aux agressions, limitant la corrosion et garantissant une plus grande durabilité, pour un ouvrage garanti 100 ans", observe Damien Ubaldino, responsable commercial chez Ecocem.
L'entreprise fournit le projet en laitier de haut-fourneau pour la production du béton. En effet, sur ce lot de la ligne 18, plusieurs types de béton sont utilisés, dont un à 60% de laitier, notamment mis en œuvre pour les piles et les voussoirs du viaduc.

 

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Un béton bas carbone qui présente aussi en lui-même plusieurs bénéfices : une réduction de l'empreinte carbone puisque les émissions de gaz à effet de serre sont divisées par 2 par rapport à un béton traditionnel, une bonne résistance mécanique "qui continue même à monter au fil du temps", et un aspect plus esthétique "car plus le béton vieillit, plus il devient blanc", assure Damien Ubaldino.

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