LOCATION SAISONNIÈRE. A Saint-Malo, la municipalité (LR) expérimente depuis juin la réglementation "la plus stricte de France" des locations de courte durée. Et donne des idées à d'autres communes touristiques.


"La majorité silencieuse est satisfaite. Mais les gens touchés par cette mesure sont très mécontents : je me fais engueuler", reconnaît sans ambages Gilles Lurton, maire LR de Saint-Malo. Depuis juin 2021, cette destination touristique très prisée expérimente une nouvelle réglementation des locations de courte durée du type Airbnb, Abritel, Expedia ou Booking. "On était arrivé à un point où on ne pouvait plus se loger intra-muros", affirme M. Lurton, qui souligne que la question avait été un sujet central des municipales de 2020.

 

Désertification du centre-ville, spéculation immobilière, disparition des commerces du quotidien.... Le développement des plateformes de réservation en ligne est vu par beaucoup d'habitants comme la cause de la dégradation de leur qualité de vie. Car avec 636 nuitées pour 100 habitants, Saint-Malo était en 2019 la championne de France des locations courte durée devant Bordeaux (239), d'après une étude commandée par la mairie.

 

 

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