Sous l'impulsion de l'équipe gouvernementale de l'ex-président du Sénégal Abdoulaye Wade dès 2007, ce projet a été confié au groupe Eiffage à la fin 2009 au terme de la signature d'un PPP. "Après le démarrage d'avant-projet sommaire (APS), on a très vite développé un avant-projet définitif (APD) avec le concours de Setec international, précise l'actuel chef de projet. Et ce n'est qu'à partir de la libération des emprises foncières à l'intérieur de Dakar que les travaux de génie civil ont démarré en avril 2010." Le premier défi pour les équipes d'Eiffage TP et Sénégal a alors concerné l'aspect environnemental en creusant sur des zones urbaines qui renferment des nappes côtières, plus communément appelées "Niaye".

1.000 compagnons en période de pointe

Et après 44 mois de travaux, du terrassement, la réalisation d'une 2x2 voies d'une largeur de 28 mètres, de 9 rétablissements, de 7 échangeurs supérieurs et inférieurs, et de 9 passerelles métalliques, le premier tronçon de l'autoroute de l'Avenir pointait son nez en avril 2013.

 

"Nous avons tout de même mobilisé près de 1.000 compagnons en période de pointe pour déblayer plus de 3,5 millions de m3 de matériaux sur une surface calcaire, argileuse et sablonneuse et déposer ensuite près de 300.000 tonnes d'enrobés en l'occurrence du bitume 35-50", signale également Daniel Dorville. Sans compter les 60 km de béton extrudé pour séparer les deux voies.

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