Depuis les années 1950 et la construction du pont de Tancarville, avec son viaduc de 400m composé de 8 travées indépendantes de 5 poutres préfabriquées précontraintes chacune, les connaissances ont évolué. Si bien que l'usure ne correspond pas tout à fait à ce qui avait été prévu. Sans que cela soit catastrophique cependant, tient à rassurer l'équipe en charge du chantier.

 

Par exemple, "à l'origine, les effets de fluage n'ont pas ou plutôt ont mal été pris en compte, explique ainsi Anthony Lebouc, responsable travaux. Nous avons pu découvrir des gaines en sous-face des poutres dont les torons étaient corrodés. Dans ces cas-là, nous reportons nos observations au maître d'œuvre qui les supprime dans ses calculs théoriques afin de procéder à un nouveau dimensionnement" et adapter les travaux.

 

"Le diagnostic de 2020 a cependant permis de bien identifier ce que nous devions faire", estime Yon Trentin, responsable de l'agence Normandie de Freyssinet, notamment grâce à des essais à l'arbalète pour vérifier la tension résiduelle dans les câbles de précontrainte.

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