Si, de facto, le bâtiment est "monumental par son architecture, son mur de pierres très puissant, et son intérieur moderne et flexible", rappelle Dominique Perrault, sa rénovation a probablement amplifié sa vocation patrimoniale. La découverte du chantier a parfois pris les tournures d'une chasse au trésor pour les équipes de l'architecte, entre des peintures cachées par des faux plafonds, des structures non détectées, des horloges ou encore des marbres. Ces trouvailles qui réapparaitront dans le projet final, "ont révélé encore plus de potentiel de préservation patrimoniale que dans le dossier d'origine". Souhaitant "concilier modernité et héritage du passé", Dominique Perrault espère que "la seconde vie de la Poste du Louvre soit aussi rayonnante que la première".

actioncl