Les logements des années 1960 proposent des surfaces singulièrement plus petites que les standards actuels. Pour redonner une attractivité à ce patrimoine, l'extension d'une partie des logements s'est avérée indispensable. C'est d'ailleurs la solution qui a été préconisée sur chacun des îlots du Chaperon vert. Cela permet, explique Alain Cattoni, directeur général d'Opaly, "de diversifier les typologies de logements du quartier, tout en conservant des logements de petite taille, aux loyers plus faibles et de ce fait, accessibles aux ménages les plus fragiles".

 

Ces extensions de logements ont concerné les T3 de trois bâtiments (92 logements en tout). Parce que ces travaux importants et longs se sont déroulés en milieu habité, le principe d'une structure modulaire s'est rapidement imposé, en filière sèche. Les architectes ont voulu "un quadrillage modulaire en résonance avec l'œuvre de Poirier", l'architecte de la cité. Le quadrillage accueille "aussi bien des remplissages métalliques des pièces d'habitation que les vides des loggias, elles aussi protégées de panneaux métalliques perforés, qui par leurs mouvements donnent un léger frémissement à cet ensemble tellement réglé". Cuisines, salles de bain et séjours ont été agrandis et retrouvent des tailles "au standards actuels".

 

Par ailleurs, les 30 T2 d'un bâtiment ont été entièrement restructurés en 15 T4, ce qui a nécessité de reloger les locataires. Une modification du parc locatif destinée à "accueillir plus de familles", explique l'OPH, alors que la cité dispose d'un grand nombre de petits T2 et de peu de T4. Une manière de lutter contre le vieillissement du quartier.

 

Enfin, pour les 142 logements à réhabilitation "simple", les travaux comprenaient la mise en conformité de l'électricité, la réfection des pièces d'eau, la création d'une isolation acoustique, et le changement des fenêtres si nécessaire.

actioncl