EXCLUSIF. A la suite de notre enquête sur l'élection présidentielle réalisée auprès de nos lecteurs, trois candidats se détachent. Découvrez lesquels.
Pour quel candidat les acteurs du bâtiment ont-ils l'intention de voter ? Quels sont pour eux les sujets prioritaires de cette campagne électorale ? Et quelle est la personnalité politique qui a le plus apporté au secteur ces 20 dernières années ? C'est à ces questions que les lecteurs de Batiactu ont répondu. Voici leurs réponses.
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A la première question, les acteurs du bâtiment ont placé François Fillon, Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête de leurs intentions de vote pour la présidentielle. L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy arrive largement en tête avec 38% des intentions de vote, suivi de l'ancien ministre de l'Economie avec 28%. La candidate du Front National occupe la troisième place avec 11%. Suivent ensuite Jean-Luc Mélenchon (7%), Benoît Hamon (5%) et Nicolas Dupont-Aignan (3%).
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*Enquête réalisée en ligne, du 8 au 17 mars 2017, 1238 répondants professionnels du bâtiment





Logement, nucléaire, normes… La liste des vœux de Vinci pour 2025
Un Front National haut, mais pas 1er, Macron crée la surprise... et la gauche, très loin derrière
Contrairement à ce que beaucoup pensent et qui voyaient déjà le Front National en tête dans le secteur, la percée de ce parti dans l'électorat de la filière est certes importante, notamment chez les entreprises et les artisans, mais pas encore pour le placer en tête : ils lui préfèrent même le candidat de "En Marche !", qui a réussi à les séduire. La gauche historique est quant à elle reléguée loin derrière. Benoît Hamon, à la 5e place, ne trouve grâce qu'aux yeux de la maîtrise d'œuvre qui le place en troisième position, mais seulement à 10%, tandis que Jean-Luc Mélenchon se distingue auprès de la maîtrise d'ouvrage, mais très loin des deux premiers.
Les acteurs de la construction, de l'architecture et de l'immobilier attendent du (ou de la) futur(e) président(e), des mesures fortes de simplification et de baisse des charges, ainsi que des dispositifs d'accompagnement de la relance, après des années de crise.Certains sujets sont mis sur le tapis des promesses : baisses des charges, taxes, fiscalité, RSI, travail détaché… à des degrés divers bien sûr, en fonction de la personnalité des candidats. Mais au-delà des promesses ou des polémiques, les acteurs de la construction attendent du concret : surtout que rien ne vienne entraver la reprise de la filière ! Une filière qui doit pouvoir faire face sereinement aux défis actuels que sont les transitions numérique et énergétique.