RISQUES MAJEURS. Une étude menée dans l'arc méditerranéen se penche sur les comportements des ménages face au risque inondation : les acheteurs ont-ils la bonne information ? Prennent-ils la mesure du risque ? Les biens exposés sont-ils beaucoup moins cher ? Plusieurs éléments de réponse sont proposés, ainsi que des pistes d'amélioration.


Quand un assureur et un organisme national de recherche s'allient pour mieux comprendre ce qui pousse les Français à acheter en zone à risque. La Fondation Maif et l'Inrae (Institut national de recherche sur l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) ont mené une étude pour objectiver ce qui pousse "de plus en plus de Français" à acheter ou louer un bien en zone inondable. Quelles sont les principales raisons de ces pratiques ? Les prix sont-ils déterminants ? Les ménages sont-ils bien informés des risques encourus ? Ne les sous-estiment-ils pas ?

 

En France, 46% des communes et 17 millions d'habitants sont exposés au risque d'inondation, risque naturel le plus répandu. Le rapport estime à 30 milliards d'euros de dommages économiques pour les assureurs en 30 ans les dommages générés par les inondations (source : France Assureurs). L'étude, menée en deux temps, d'abord sur les prix des biens exposés puis d'expérimentation par les choix, repose sur des données collectées auprès de 721 ménages habitant dans sept communes de sept départements soumis aux inondations le long de l'arc méditerranéen. Les résultats portent sur les 472 propriétaires de l'échantillon.

 

 

Les Français cherchent à éviter les zones inondables…

 

Il vous reste 65% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
actionclactionfp