ENTREPRISES. Selon l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), le montant moyen de la prime exceptionnelle de fin d'année dernière s'est élevé, en moyenne, à 477 € dans le secteur du BTP. Détails

Au mois de décembre 2018, au début du mouvement des gilets jaunes, le Président de la République avait demandé aux entreprises de verser une prime exceptionnelle à leurs salariés, d'un montant maximal de 1.000 €. Qu'en est-il quelques mois après ? L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) fait un premier bilan. Dans le secteur de la construction, près de 265.000 salariés ont perçu une prime, d'un montant moyen de 477 €. Au total, plus de 125 M€ ont donc été versés aux salariés du BTP. Parmi les bénéficiaires, les trois quarts ont reçu un montant situé entre 200 et 700 euros. L'Acoss dénombre plus de 35.000 employés (14 %) ayant reçu la prime maximale de 1.000 €.

 

Tous secteurs confondus, plus d'un milliard d'euros ont été versé à deux millions de salariés. La construction est la troisième branche la plus généreuse, juste derrière les activités financières et d'assurance (150 M€), et le commerce, réparation automobile (135 M€). En moyenne, les entreprises de moins de 10 salariés ont accordé 543 € de prime exceptionnelle, tandis que les entreprises de plus de 2.000 employés n'ont donné que 432 €. D'un point de vue géographique, les employés guadeloupéens et martiniquais ont touché respectivement 552 € et 529 €, soit les montants les plus haut de l'Hexagone. Point noir cependant, un faible nombre d'entreprises de Guadeloupe (5,1 %) ont répondu à l'appel d'Emmanuel Macron. En Île-de-France, plus de 200 M€ ont été versés, soit le double de la région Rhône-Alpes. In fine, ces primes exceptionnelles de fin d'année n'ont touché qu'un peu plus de 10 % des salariés français.

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