Le premier stade de la thermographie consiste à observer, ce qu'on appelle aussi les actions de «thermographie état des lieux» ou «thermographie de sensibilisation». Cette étape débouche souvent sur la thermographie comparative. Il s'agit alors de confronter des bâtiments (HLM, maisons) les uns aux autres. L'objectif est par la suite d'améliorer les performances énergétiques en engageant des travaux.

 

Il y a également la thermographie à la réception des travaux : en neuf ou en rénovation, il s'agit de voir et de constater si les travaux ont été bien réalisés et de contrôler les bâtiments.
Enfin, la thermographie aérienne qui porte sur les toitures : «On peut évoquer la tendance au ballon captif et au drone», précise Dominique Pajani. Dans ces cas, on peut évoquer par la suite des programmes de rénovation lourde ou bien une sensibilisation des acteurs comme les gestionnaires de patrimoine, d'énergie, les municipalités, etc.

 

La thermographie s'attarde principalement sur l'isolation thermique ; le pont thermique ; l'étanchéité à l'air ; les problèmes liés à l'eau ; l'eau chaude sanitaire et le confort thermique.

 

Quand faire un diagnostic thermographique ?

- Avant l'achat par le particulier qui demande conseil pour prévoir une rénovation après l'achat
- Avant rénovation légère, avant l'installation d'énergie renouvelable, pour déterminer quels sont les points faibles du bâti à corriger
- A la réception des travaux de rénovation, auto-contrôle des améliorations et des insuffisances
- A la réception d'un logement neuf, auto-contrôle de mises en oeuvre

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