Les travaux de percement de la galerie technique destinée à accueillir l'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne se sont achevés le lundi 22 avril, a annoncé RTE. Le tunnelier espagnol Alberas a aussi rejoint son jumeau français Canigou sous les Pyrénées, annonçant la fin de cette étape clé dans l'avancée du projet. Détails.

RTE a annoncé, lundi 22 avril, la fin des travaux de percement de la galerie technique sous les Pyrénées, destinée à accueillir l'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne. Distante de 8,5 km et située juste à côté du tunnel de la ligne ferroviaire à grande vitesse, la galerie technique désormais entièrement percée entre les communes de la Junquera en Espagne et de Montesquieu-des-Albères en France, permettra notamment de doubler la capacité d'échange d'électricité entre la France et l'Espagne, tout en intégrant davantage d'énergies renouvelables dans le réseau européen et en réduisant les émissions de CO2.

 

65 kilomètres de liaison
Les travaux de construction de la galerie technique, démarrés en mars 2012 du côté espagnol et en octobre dernier du côté français, seront complètement achevés en janvier 2014, précise RTE, le maître d'ouvrage de ces gros travaux une fois l'équipement interne de la galerie achevé et les câbles de la ligne posés dans la galerie.

 

Pour rappel : ces travaux de percement du tunnel ont été confiés au groupement Eiffage - Dragados. "Mis en oeuvre par l'entreprise Inelfe, filiale à 50/50 de Réseau de transport d'électricité (RTE) et de Red Eléctrica de Espana (REE), chargée de la construction de la nouvelle ligne électrique d'interconnexion, le projet , avec une longueur totale de 65 km en technologie souterraine, à courant continu et à ce niveau de puissance (2 fois 1000 MW) représente une première mondiale", souligne RTE dans un communiqué.

 

Par ailleurs, l'ensemble des travaux nécessaires à la réalisation de cette nouvelle interconnexion représente un budget de 700 millions d'euros, subventionné à hauteur de 225 millions d'euros par l'Union européenne dans le cadre du programme European Energy Programme for Recovery (EEPR) ; il bénéficie, par ailleurs, d'un prêt de 350 millions d'euros accordé par la Banque européenne d'investissement (BEI).

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