ADAPTATION. La hausse des prix sur les prix des matériaux et sur ceux de l'énergie oblige les entreprises de travaux publics à revoir leurs stratégies et leurs façons de faire. Et parfois à revenir à des méthodes laissées de côté depuis plusieurs années par le secteur.


Cela fait plusieurs mois déjà que le BTP subit des hausses importantes des prix des matières premières. Et la tendance inflationniste initiée dès 2020, au moment de la reprise de l'activité post-sidération mondiale liée à la pandémie de covid-19, ne semble pas prête de s'arrêter, la guerre en Ukraine venant semer un peu plus le trouble et impactant également lourdement les prix de l'énergie. Ce qui ne rassure pas le secteur des travaux publics.

 

"Le bitume a encore prix 40% sur deux mois, l'acier 500 euros la tonne, et on nous annonce encore des hausses de 400 euros la tonne à venir", s'inquiète David Lemaire, secrétaire générale de la CNATP. A la FNTP, Corine Le Sciellour, sa directrice générale déléguée ne se fait aucune illusion : "A court terme, nous allons encore connaître une hyper inflation. Il faut seulement espérer qu'elle ne dure pas".

 

 

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