GRAND PARIS EXPRESS. La Société du Grand Paris mène depuis 2018 avec des chercheurs un projet visant à mieux comprendre l'impact du creusement d'un tunnelier sur les fondations profondes des bâtis environnants. Une étape importante dans la récupération des données vient tout juste d'être réalisée sur le site test, à Aulnay-sous-Bois.


Sur la ligne 16 du Grand Paris Express, Tulip n'est pas une fleur, mais un important projet de recherches. Il s'agit d'un acronyme pour "tunneliers et limitation des impacts sur les pieux". Ce programme a été initié fin 2018. Il implique la Société du Grand Paris (SGP), l'université Gustave-Eiffel (ex-Ifsttar), l'Ecole nationale des travaux publics de l'Etat (ENTPE) et le Centre d'études des tunnels (CETU).

 

Son objet : observer les incidences des travaux souterrains et du creusement d'un tunnelier sur les fondations profondes des ouvrages avoisinants, susceptibles d'entrer en interaction avec la machine. "Il existe une vraie nécessité à acquérir de la donnée au plus près du tunnelier, lorsque l'on traverse une zone urbanisée, avec des ouvrages qui existent déjà, pour comprendre les interactions qui se développent", estime Charles Kreziak, de l'unité Infrastructure et méthodes constructives de la SGP.

 

Optimisation pour les futures lignes


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