L'école s'étend pour un tiers dans une ancienne usine d'air comprimé, et pour deux tiers dans un nouveau bâtiment, des silos surélevés sur un plateau.

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«La cheminée, centre de gravité de l'école, détermine un couloir, la zone d'accueil où les étudiants peuvent organiser des expositions» explique l'architecte Frédéric Borel. L'escalier mène à la bibliothèque, aménagée dans l'ancienne halle construite en 1890.

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La charpente originale de la bibliothèque a été gardée, mais le plafond entièrement refait. La lumière traverse le bâtiment du nord au sud.

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Les trois amphis, dont le plus grand pouvant recevoir 310 étudiants, sont à l'entresol de la partie neuve de l'école.

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Le trait bleu représente le niveau d'eau atteint à cet endroit par la célèbre crue de 1910. «C'est un petit clin d'œil pédagogique», sourit Frédéric Borel.

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A l'extérieur, certains parements ont été réalisés avec du béton auto-plaçant noir matricé et du béton auto-plaçant gris, parsemé d'inserts en résine en forme de navettes.

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Entrée sud de l'école.

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Les silos formant la partie neuve, en zone inondable, sont élevés sur un plateau «un peu comme une plateforme off-shore» explique Frédéric Borel.

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A chaque étage, les terrasses donnant sur les ateliers communiquent.

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Zone de circulation entre les ateliers, au quatrième étage.

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Le hall d'accueil, au rez-de-chaussée.