Le résultat est sans conteste : aujourd'hui, plus que jamais, pour octroyer un crédit, les banques appliquent les critères "stricto-sensu". Quasiment plus aucune d'entre elles ne prête sans apport de la part de l'acheteur, celui-ci devant couvrir au minimum les frais de notaire, soit environ 10% du montant total de l'achat.

 

"Dire aujourd'hui, à M. et Mme Tout le monde que l'on peut emprunter sans apport est faux. Il y a bien sûr quelques exceptions, par exemple pour un jeune adulte qui sort d'une grande école de commerce comme HEC et dont on sait qu'il gagnera bientôt très bien sa vie, mais les exceptions sont rares et très balisées", nous explique Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis.com.

 

Par ailleurs, les durées d'emprunt très longues (25-30 ans) ne sont presque plus proposées ou à des taux très dissuasifs. On note ainsi que la durée moyenne du crédit s'élève aujourd'hui à 20 ans. Les organismes de cautionnement mutuel procèdent systématiquement à une étude très approfondie des dossiers : stabilité financière et professionnelle, capacité d'épargne avant/après emprunt, gestion de comptes saine etc...

 

Quelques points positifs
A contrario, dans ce contexte difficile, quelques points positifs apparaissent dans l'étude. Les taux sont, par exemple, en légère baisse : 3,95% sur 15 ans et 4,20% sur 20 ans pour un taux moyen, et des décotes supplémentaires possibles (jusqu'à -0,20 %). Une baisse dont bénéficient également les OAT (Obligations assimilables au trésor), sur lesquels se basent les taux fixes.

 

Au final, les banques prêtent encore, car le crédit immobilier reste le moyen le plus efficace de capter une nouvelle clientèle. Comme le précisent MeilleursAgents.com et Empruntis.com : "On prête moins cher, mais on prête toujours avec prudence".

 

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